« Nico frijda (1986) a insisté sur le rôle central que les tendances d’action occupent dans les émotions […] À chaque type d’émotion correspondrait une tendance d’action caractéristique et les émotions vécues résulteraient, au moins en partie, de la prise de conscience des tendances d’action, c’est-à-dire, de l’impulsion à frapper, à fuir, à rechercher, ou à « être avec », ou à rejoindre. » (B. Rimé, 2016, p.10)
« Une telle évaluation se double immédiatement d’une attitude émotionnelle (peur, colère, dégoût…) qui s’installe presque aussi rapidement que la perception elle-même et qui suscite des impulsions nerveuses du cortex vers les centres du thalamus et de l’hypothalamus. Ceux-ci activent à leur tour des structures spécifiques d’expression faciale, de changements physiologiques et d’expérience subjective [l’individu émotionné se sent et se vit différemment]. » (B. Rimé, 2016, p. 9)